15th Century Burgundy

For over three decades, Somalia has endured a complex crisis marked by political instability, insecurity, terrorism, clan-based fragmentation, and a fragile economy. Despite efforts toward rebuilding and reconciliation, sustainable progress remains elusive. This paper offers a critical and scholarly assessment of the key pillars necessary for national stabilization: reconciliation, political stability, security, social cohesion, and economic development. It further proposes feasible and evidence-based strategies to counter terrorism and argues for the type of leadership Somalia urgently needs in its path toward recovery.

Coastal area as the maritime access is the main gateway in the spreading of culture in the early period of the coming of Islam. Economical path which extends from the Malacca Strait to the Java coast left a lot of traditions, which until now are perpetuated in the historical writings of the archipelago. The central teaching of the Qur’an on the coastal area of Java in Gresik has emerged in the early 11th century and flourished in the 15th century in the land of Kasunanan Giri, and reached its expansion era in the 18th century along with the rapid growth of pesantren as traditional educational institution. In turn, the strategic landscape

Spécialités de recherche Histoire urbaine des anciens Pays-Bas bourguignons (XIII e-premier XVI e siècle). Cultures et idéologies politiques en Europe à la fin du Moyen Âge. Communication politique en Europe du Nord-Ouest à la fin du Moyen Âge.

u début de la troisième partie de l'Éducation sentimentale, après le rendezvous manqué avec Madame Arnoux, Frédéric sort de l'hôtel de la rue Tronchet, au matin du 24 février 1848, pour « aller voir ce qui se passait 1 ». On sait comment l'annonce du grand banquet « réformiste » qui devait se tenir le jour précédent avait mobilisé une population parisienne que radicalisa la fusillade du boulevard des Capucines, sonnant le glas de la monarchie de Juillet. C'est au jardin des Tuileries qu'en compagnie de son ami Hussonnet, Frédéric apprend que « la duchesse d'Orléans était nommée régente », puis que « la République est proclamée ». Hussonnet dit, en bâillant : -« Il serait temps, peut-être, d'aller instruire les populaires ! » Frédéric le suivit à son bureau de correspondance place de la Bourse ; et il se mit à composer pour le journal de Troyes un compte rendu des événements en style lyrique, un véritable morceau, qu'il signa. Si l'on en croit la Gazette de Liège, un écrivain belge présent à Paris aurait, comme le héros de Flaubert, adressé à la presse la relation d'un des épisodes marquants de la mémorable journée. La Gazette reproduit en effet un récit rapportant l'entretien au cours duquel Lamartine, sollicité par des journalistes du National, décida qu'il

La théorie du « contrat social », ici dans le sens de « contrat politique » (terme très peu usité), telle qu'elle fut élaborée, bien avant Jean-Jacques Rousseau (« Du contrat social », 1762), par Thomas Hobbes (« Leviathan », 1651) et John Locke (son « hypothèse de rébellion », dans le « Second Treatise on Government », 1691), a connu beaucoup de précédents au Moyen Age. Certes, une version écrite de ce contrat politique n'a pas vu le jour avant le 17 e siècle, et l'expression « contrat politique » est un anachronisme, postérieur à la pensée politique médiévale, mais néanmoins il est sûr qu'il existait un discours politique contractualisé au Moyen Age, non écrit, mais nettement présent dans le chef du souverain, des membres de sa cour, de la noblesse, du clergé et des élites urbaines. Ce discours se composait d'un amalgame d'idées politiques inspirées du droit canon, de la bible, du droit privé, du droit féodal et des coutumes locales. Cet « éclectisme juridique » s'est formé au Moyen Age sous la plume du clergé, des juristes et de l'élite urbaine et il aboutira aux textes de Thomas Hobbes, de John Locke et de Jean-Jacques Rousseau. On pourrait ici multiplier les références à la littérature spécialisée, mais limitons-nous à quelques sources évidentes pour une conception contractualisée des rapports politiques entre prince et sujets. Dans l'Ancien Testament on trouve, outre les « contrats » entre Dieu et Noah ou Abraham, les obligations mutuelles que le roi David conclut avec les anciens d'Israel à Hebron 2 , ce qui est traduit par « foedus » dans la Vulgate. On peut aussi donner l'exemple de l'arche d'alliance. Il y a donc des contrats entre le prince et le peuple, mais aussi entre le prince et le Seigneur tout-puissant, et les deux sont intimement liés. Dans le droit romain, on trouve les notions -certes, du droit privé et non pas public -de « contractus, pactum, stipulatio » et autres. Et on sait que les légistes juristes utilisaient beaucoup de ce genre de notions hors de leur contexte originel dans les « Digestes », comme c'est aussi le cas pour l'adage célèbre « quod omnes tangit… ». Mais, on pourrait aussi lire la fameuse « Lex Regia » (ou plus justement la « Lex de imperio principis ») comme contenant des traces d'une sorte de contractualisme. Cependant, ce seront les canonistes plutôt que les romanistes qui insisteront que « pacta sunt observanda », comme une sorte d'obligation morale. Au treizième siècle, le droit canonique va de plus en plus considérer la notion de « contrat social » comme étant dérivée du droit naturel. 3 En outre, l'influence du droit féodal sur tout penseur contractualiste de l'époque moderne est bien sûr flagrante et il n'y a pas besoin ici de l'expliquer une fois de plus. Mais cette notion de contrat entre seigneur et vassal est très tôt étendu vers les sujets en général. Ainsi, tout le rituel (ou la « performance ») par lequel le prince jurait sur les privilèges des villes de Flandre, étudié par Elodie Lecuppre-Desjardin 4 , n'est rien d'autre qu'un tel contrat. On peut même rapprocher ce serment princier à la « verborum obligatio » du droit romain. Et que dire de la pensée politique « organologique », d'abord chez Jean de Salisbury et retenue ensuite par presque toutes les théoriciens médiévaux ? Peut-être pourrait-

Amazingly, two centuries before (!) Friedrich Schiller, the German poet that earned the name of « poet of freedom » and who inspired many revolutions at the end of the XVIIIth century, a humanist elite enlightened by Erasmus in the Low Countries led a substantial part of the country to rise up to the conditions of a durable peace by emancipating itself from serfdom and ignorance through moral beauty! The Antwerp Landjuweel of 1561 was much more than a feast, it was a shift of paradigm and a real game changer. Hats off!

The religious landscape of late medieval Portugal was marked by a call to reform the mendicants that strongly impacted female religious communities and opened ways to more severe approaches to professed life, such as those practiced by the Colettine Clarisses. Bound to a life of enclosure and evangelical poverty, Colettine nuns were simultaneously segregated from their urban communities and in need of their support to survive. Focusing on the promotion of sacred objects and of the figure of Colette of Corbie as strategies of legitimization employed by these convents, this chapter aims to analyse how the establishment of shared devotions between the nuns and their urban communities contributed to the acceptance of these communities and, consequently, attracted and maintained lay support of their convents.

permis d'adresser ma reconnaissance à Michel Garcia qui, au cours de son séminaire de Littérature espagnole au Moyen Âge du collège d'Espagne à Paris, m'encouragea à poursuivre mes travaux et me délivra de précieuses recommandations. La dispersion des sources m'a conduit vers de très nombreux lieux de travail. Parmi eux, je tiens à remercier la bibliothèque municipale de Bourges qui m'a ouvert les pages de ses manuscrits chaque fois que cela m'était nécessaire. L'Institut de Recherches et d'Histoire des Textes m'a délivré d'indispensables documents microfilmés ou photocopiés. Je souhaite également souligner l'accueil chaleureux et les précieux conseils de Natalia Elagina qui me permit également de consulter le manuscrit français F. XIV n° 4 relatant le Pas de Saumur et d'obtenir des reproductions de ses enluminures lors de mon passage à la bibliothèque nationale de Russie à Saint-Pétersbourg. Nombreux sont les professeurs qui m'ont prêté attention et ont réfléchi aux problèmes que je leur ai soumis. Les documents commentés fournis par Werner Paravicini et Jacques Paviot m'ont été très utiles, de même que les commentaires plus informels de Philippe Contamine, de Christian de Mérindol ou de Rita Costa Gomez. En concluant mon travail par une réflexion sur la période actuelle, la confrontation avec des historiens spécialistes de périodes plus récentes a également été riche d'enseignements. Je souhaite donc exprimer ma gratitude à Jean-Frédéric Schaub qui, bien au-delà de son rôle de jury lors de ma soutenance de mémoire de D.E.A., m'apporta un regard neuf sur mon sujet et particulièrement éclairant sur les relations entre la cour de France et d'Espagne. De même, j'adresse ma reconnaissance à Georges Vigarello et à Patrick Clastres, très habiles et ouverts au jeu de la controverse sur les origines du sport. Je remercie également Stéphane Mourlane de l'université de Provence, ami au regard avisé sur le phénomène sportif contemporain, dont l'intérêt porté à mes travaux a été synonyme d'encouragements. Je tiens aussi à signaler les rôles de Sylvia Neveu, professeur à l'Institut Municipal d'Éducation Permanente de Bourges, qui m'a enseigné patiemment et joyeusement l'espagnol, et de Jean Michel, qui a bien voulu me livrer quelques-uns de ses secrets sur le traitement de texte. La gestation d'une thèse est une longue aventure. Mes parents m'ont continuellement soutenu et m'ont apporté une aide conséquente de premiers lecteurs. Dans cet exercice qui constituait parfois une prouesse, il me reste à remercier Agnès qui a accepté de partager les vicissitudes d'une thèse au même titre que celles de la vie et dont le regard est certainement la première de mes motivations. L'aspect multiculturel des pas d'armes Ŕ les cours des royaumes de France, d'Angleterre et de la Péninsule ibérique sont concernées Ŕ rend leur analyse difficile. Toutefois, cette richesse est intéressante pour montrer que les pratiques physiques médiévales ne sont pas aussi primitives que l'image véhiculée par la plupart des historiens du sport. L'étude du phénomène des pas d'armes implique de se pencher sur la chevalerie et la noblesse au XV ème siècle et ces milieux ne peuvent se comprendre qu'à travers leur dimension « internationale ». Or, les pas d'armes se pratiquent en différents royaumes ou duchés situés en Europe de l'ouest. Parler du caractère international ou européen des pas d'armes est peut-être exagéré et prématuré, il reste néanmoins que leur étude laisse apparaître des éléments communs dans la manière de combattre : des chevaliers d'origines variées s'opposent selon des règles identiques. Au-delà de la situation physique vécue par les chevaliers, l'environnement social des combats met en évidence des éléments partagés de culture, d'éducation, de divertissement et de langage. En parallèle à ces fêtes d'armes, des questions diplomatiques et politiques sont traitées. Ces événements ne se résument donc pas à quelques échanges de coups de lance ou d'épée. Jacques Le Goff nous dit que « L'histoire se fait avec des documents et des idées, des sources et de l'imagination » 1 . Cette réflexion s'applique ici puisque l'imagination et les idées prennent généralement le pas sur l'interprétation des sources. C'est parce que ce dernier angle est riche (du fait du nombre de sources) et souvent en contradiction avec les impressions établies, que j'ai voulu étudier le phénomène des pas d'armes. La dimension historique des pas d'armes accroît encore leur intérêt : ils se posent en dignes successeurs des tournois des siècles précédents. En effet, une filiation concrète peut s'établir entre les tournois, joutes et Tables Rondes. Un jeu d'échelles peut alors s'instaurer. Sur la durée : les pas d'armes sont des pratiques physiques élaborées progressivement au cours de plusieurs siècles. Dans l'espace : le phénomène des pas d'armes apparaît dans de nombreuses cours différentes. Sur l'échiquier social : ces grandes fêtes chevaleresques, d'abord destinées à la noblesse, sont aussi révélatrices de nombreuses autres formes de pratiques physiques appréciées de tous les milieux sociaux, paysans, bourgeois et nobles. Décrypter les enjeux des pas d'armes et explorer leur environnement donne un aperçu de ce que peut être une pratique physique du XV ème siècle. Cette première étape permet d'avoir une idée claire des exigences qui s'imposent au pratiquant comme à l'organisateur d'un pas d'armes. L'entraînement, la technique gestuelle et 6 Marc DURAND, La compétition en Grèce antique, Paris , 1999, p. 7. 7 Yves Pierre BOULONGNE, « Les origines de l'idée olympique dans le monde occidental », Pour un humanisme du sport, Paris, 1994, p. 7 : « Le sport moderne (…) apparaît en Grande Bretagne, dans la première moitié du XIX e siècle. C'est une création originale qui s'organise dans le cadre idéologique de la première révolution industrielle ». 8 Le survol en trois pages des pratiques physiques de l'an 369 à 1520, alors que plus de six cent couvrent la période allant de 1789 à nos jours, est significatif dans :

Le duché capétien de Bourgogne est resté dans l’ombre des ducs Valois. La période qui court du principat de Robert II (1272-1306) à celui d’Eudes IV (1315-1349) coïncide pourtant avec une expansion territoriale sans précédent, un accroissement de l’activité administrative et une affirmation du pouvoir princier. À partir d’un riche dossier documentaire, ce livre restitue le fonctionnement de l’administration ducale au tournant des XIIIe et XIVe siècles. En mêlant approches paléographiques et diplomatiques, les gestes, les travaux et les carrières des agents ducaux sont scrutés afin d’établir une histoire documentaire de la principauté capétienne de Bourgogne.

Trois temps principaux, qui répondent aux carrières des administrateurs et à la vie politique du duché, sont étudiés. Le premier correspond à la carrière d’un clerc nommé maître Raoul († 1289), principal administrateur du duc Robert II, dont les très nombreux écrits donnent des perspectives inédites sur les rouages de l’administration dans la seconde moitié du XIIIe siècle. Le deuxième, dédié aux trois premières décennies du XIVe siècle, met en évidence la manière dont la construction administrative du duché a d’abord été une réponse aux épreuves du temps. Pour faire face aux crises agraires des années 1310-1320 et endiguer un endettement galopant, les ducs et leurs agents ont établi des cadres administratifs nouveaux, notamment la Chambre des comptes de Dijon. La troisième et dernière partie interroge la manière dont le duc Eudes IV a gouverné le duché après l’acquisition des comtés de Bourgogne et d’Artois en 1330. Pour administrer ce vaste espace bourguignon, le pouvoir ducal s’est enraciné dans la ville de Dijon, alors érigée au rang de capitale administrative et financière.

À travers un dessin inédit de Marie-Thérèse de France (fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette) conservé à l’Albertina (Vienne), ce bref article fait le point sur les principaux enjeux relatifs à l’éducation graphique des filles dans l’Europe des Lumières.

Cette version est légèrement différente de celle publiée puisqu'elle contient des illustrations.
Article publié dans l'ouvrage Royauté, écriture et théâtre au Moyen Âge. Mélanges en l'honneur d'Elisabeth Lalou, sous la direction de M. Bouhaïk-Gironès, A. Grélois et X. Hélary, 2024, p. 271-288.

En collaboration avec l’Université de Bourgogne-Europe, la Maison des Sciences de l’Homme de Dijon et le laboratoire ARTEHIS (UMR 6298), ce cycle de conférences – initié par David Bardey (Post-doctorant, Université de Namur) et Rudi Beaulant (ATER, Université Marie et Louis Pasteur, Besançon) – a pour but de valoriser et diffuser les travaux de jeunes chercheures et chercheurs sur l’histoire, l’archéologie et l’histoire de l’art de la Bourgogne. Il s’agit de présenter et mettre en avant les sources d’archives à partir desquelles travaille le jeune chercheur, ainsi que la manière dont il élabore le raisonnement scientifique lui permettant d’aboutir aux résultats de ses investigations. L’objectif est aussi de montrer l’articulation, en fonction des sujets, entre les sources conservées aux Archives départementales de la Côte-d’Or et les différents dépôts municipaux, tant archives que bibliothèque. Enfin, ces interventions offriront l’opportunité au public de prendre connaissance des dynamiques actuelles de la recherche sur la Bourgogne, notamment en lui permettant d’accéder, durant les séances, aux originaux des documents utilisés par les différents intervenants. Ce cycle montre la vitalité de la recherche en Bourgogne, et il la met à la disposition de tous au coeur de la ville de Dijon.

La région Bourgogne-Franche-Comté s’étend des confins de l’Île-de-France à la frontière suisse, des Vosges au Morvan. Espace de passage et de circulation depuis la Préhistoire, théâtre des grandes batailles de la conquête romaine de la Gaule, le territoire unifié au Moyen Âge sous l’égide des ducs de Bourgogne se fragmente entre France et Saint-Empire romain germanique. De part et d’autre de la Saône, à la fois frontière et trait d’union, Bourgogne et Franche-Comté s’éloignent puis se retrouvent, se comparent et se complètent au fil d’une histoire marquée par l’émergence d’identités plurielles et mouvantes. À travers le point de vue de nombreux historiens, historiens de l’art ou spécialistes du patrimoine, l’ouvrage dresse par petites touches le portrait culturel, politique et social d’une région aux facettes multiples.

Setiap tahun, umat Islam di seluruh dunia menyambut bulan Ramadhan dengan penuh suka cita. Bulan yang penuh berkah ini sering kali diidentikkan dengan ibadah puasa, shalat tarawih, dan tilawah Al-Qur'an. Namun, apakah makna Ramadhan hanya sebatas itu? Apakah Ramadhan hanya tentang menahan lapar dan dahaga sejak terbit fajar hingga terbenam matahari? Di tengah situasi dunia yang semakin kompleks-dari krisis kemanusiaan di Palestina, ketidakstabilan ekonomi global, hingga meningkatnya polarisasi di media sosial-Ramadhan seharusnya menjadi momen refleksi yang lebih luas. Islam mengajarkan bahwa Ramadhan adalah bulan pembelajaran dan perbaikan diri, bukan sekadar rutinitas tahunan yang berlalu tanpa makna mendalam. Jangan Menyempitkan Makna Ramadhan Banyak umat Islam yang memaknai Ramadhan sebatas ritual ibadah tertentu, tanpa memahami makna yang lebih luas. Padahal, Islam mengajarkan bahwa Ramadhan adalah bulan yang penuh keberkahan dalam berbagai aspek kehidupan, baik spiritual, sosial, maupun ekonomi. Allah berfirman dalam Al-Qur'an: "Wahai orang-orang yang beriman! Diwajibkan atas kamu berpuasa sebagaimana diwajibkan atas orang-orang sebelum kamu agar kamu bertakwa." (QS. Al-Baqarah: 183) Ayat ini menegaskan bahwa tujuan utama puasa bukan hanya sekadar menahan lapar dan haus, melainkan untuk membentuk insan yang bertakwa. Ketakwaan tidak hanya terlihat dari ibadah individu, tetapi juga dari bagaimana seseorang berinteraksi dengan sesama, termasuk dalam konteks sosial dan politik. Ramadhan sebagai Momentum Perubahan Rasulullah ‫ﷺ‬ bersabda: "Barang siapa yang tidak meninggalkan perkataan dusta dan perbuatan buruk, maka Allah tidak butuh pada puasanya yang hanya meninggalkan makan dan minum." (HR. Bukhari) Hadis ini mengajarkan bahwa puasa tidak boleh dimaknai secara sempit sebagai sekadar menahan lapar. Jika seseorang masih melakukan keburukan seperti menyebar hoaks, menggunjing, atau berbuat zalim, maka puasanya kehilangan esensinya. Saat ini, kita melihat bagaimana media sosial sering menjadi ajang pertikaian, adu domba, dan fitnah, terutama menjelang dan setelah pemilu di berbagai negara. Banyak yang berpuasa di siang hari, tetapi tidak menjaga lisannya di dunia digital. Ini adalah tantangan besar yang harus dihadapi dengan pemahaman bahwa Ramadhan juga harus mencerminkan kesantunan dalam bersikap dan berbicara, baik di dunia nyata maupun maya. Bulan Ramadhan dan Kepedulian Sosial Selain meningkatkan kualitas ibadah individu, Ramadhan juga mengajarkan pentingnya kepedulian sosial. Rasulullah ‫ﷺ‬ adalah pribadi yang paling dermawan, terutama di bulan Ramadhan. Ibnu Abbas berkata: "Rasulullah adalah orang yang paling dermawan, dan beliau lebih dermawan lagi di bulan Ramadhan." (HR. Bukhari dan Muslim) Saat ini, dunia sedang menghadapi berbagai krisis kemanusiaan. Di Palestina, ribuan warga sipil mengalami penderitaan akibat konflik berkepanjangan. Di beberapa negara, kemiskinan dan kelaparan semakin meningkat akibat inflasi yang meroket. Ramadhan harus menjadi momen bagi umat Islam untuk meningkatkan empati dan kepedulian terhadap sesama.

Disponible en ligne : https://archives.cotedor.fr/v2/site/AD21/web/media/03_decouvrir/02_expositions/51_expo_oublies_ducs_capetiens_catalogue.pdf

Qui se souvient des guerres qui ont opposé le duc Hugues III et le roi de France à la fin du XIIe siècle ? ou encore du moment où Dijon est devenu capitale du duché ? Qui se rappelle que les ducs de Bourgogne ont été souverains d’un royaume oriental ? Qui garde en mémoire l’expulsion des Juifs du duché de 1306 ? Les ducs de la maison capétienne de Bourgogne sont tombés dans l’oubli. Ces Oubliés ont pourtant tenu une place de premier ordre dans l’histoire du royaume de France ; ils ont gouverné le duché de Bourgogne pendant quatre siècles, entre les XIe et XIVe siècles. Parce que les Oubliés sont aussi les Oubliées, l’histoire des duchesses et de leur gouvernement est retracée. L’occasion est ainsi faite de dresser une histoire du pouvoir au féminin. À partir d’une sélection de documents originaux, de portraits et de récits d’événements, l’exposition retrace l’histoire de cette dynastie.

Comment déposer le tyran : la chute de Guillaume de Longchamp (octobre 1191) d'après le Liber de promotionibus et persecutionibus Gaufridi Eboracensis episcopi de Giraud de Barry », dans Droit, pouvoir et société au Moyen Âge. Mélanges en l'honneur d'Yves Sassier. Liber amicorum, éd. en collaboration avec Emmanuelle Chevreau, Gilduin Davy et Olivier Descamps, Limoges, PULIM, Cahiers internationaux d'anthropologie juridique, n° 59, 2021, p. 181-193.

В своей монографии «Жан-Ламбер Тальен: нелюбимый сын Французской революции» (Санкт-Петербург, 2023) старший научный сотрудник Института всеобщей истории РАН, старший преподаватель ГАУГН Д. В. Зайцева проследила жизненный путь Ж.-Л. Тальена-члена Коммуны Парижа, якобинца и монтаньяра, прославившегося тем, что он первым выступил 9 термидора против М. Робеспьера. Анализируя различные этапы его карьеры, развенчивая «чёрную легенду» о нем, Д. В. Зайцева приходит к выводу, что герой ее исследования был востребован, пока шла Революция, но оказался не у дел и умер в полной нищете, когда вместо «разрушителей» потребовались «созидатели». Не оспаривая выводов Д. В. Зайцевой, автор рецензии предлагает задуматься над тем, что Тальен, по сути, был творением Революции. Она дала ему всё: положение в обществе, уважение, власть. Не имея никакой профессии, но обладая решительностью, смелостью и соответствующими моменту политическими взглядами, он занял место среди политической элиты Франции. Оставшись в глазах потомков фигурой весьма противоречивой, он, тем не менее, вошел в историю прежде всего как человек, положивший конец политике Террора.

For the first time, an article-length comparison is made between two noblemen of the Low Countries, based on their own writings (memoirs or travel relations) and on external biographical and contextual data. The study reveals their contrasted experiences as men-at-arms, aligned with the chronology of Burgundian state-formation and with the fate of their lineages.

Mons, the capital of the county of Hainaut (Holy Roman Empire), was besieged in 1425 by Burgundian and Brabantine forces. The countess of Hainault Jacqueline of Bavaria had to surrender to her cousin Philip the Good, while the validity of her marriage to either the duke of Brabant or the duke of Gloucester was still discussed in the court of Rome. This study is an in-depth, source-based, analysis of the siege on micro and macro levels, with its implications on the relations between England, France and Burgundy, on the process of Burgundian state-formation and on the county of Hainault as part of the Burgundian dominions. As a military event, on the other hand, the siege remained a low-intensity confrontation, avoiding any full-scale assault and aiming at exercising pressure on the defenders to ensure their reddition and subsequent pardon by the duke of Brabant, as count of Hainault by marriage.

The second of two papers in my career that was rejected.  I sent it on without revision to Acta musicology, who accepted it for publication after peer review.  In JAMS I have never published since.  The paper is about Martin le Franc as a historical witness in his stupendously long poetic narrative Le Champion des dames.  The guiding idea is to step away from the well-known passage about music, and come back to it only after we have reviewed the poem as a whole, and can therefore be more confident of the context in which it must be evaluated.  Like many other scholars before me, I also review the musical terminology and metaphors in the passage on music.  There's no two scholars that will give you the same answer on these questions.  In fact, looking back on this article 22 years later, I'm not sure I'd give the same answer now as I did then. The problem is that witnesses like Le Franc praise the new style for its consonant sound, but there is no change in the rules of counterpoint (which had controlled the use of consonant sound since the 1330s). So what had changed?  Maybe nothing, or so I was ready to contemplate then.  In the meantime I found what I think is the only answer that makes.  One of these days I like to write a textbook of music history up to about 1550 (after which we enter the seconda prattica, according to Giulio Cesare Monteverdi), which would discuss not only this change, but also the ramifications of the invention of counterpoint in the 1330s -- which was one of the most decisive turning points in music history, if not the most important. That would be the ideal place to discuss, in practical terms, the "contenance angloise" identified by Le Franc.

One of two articles in my career that were rejected.  I sent it on to Revue belge de musicologie, without revision, since the anonymous report contained no recommendations to that effect. In JRMA I haven't published since.  The article itself is a straightforward archival study, presenting new documentation on the lives of three Renaissance composers: Alexander Agricola, Petrus Bourdon, and Jacob Obrecht.

Few studies of the history of provincial France have hitherto spanned the conventional medieval/early-modern divide, and David Potter's detailed examination of war and government in Picardy, a region of France hitherto neglected by historians, has much to say about the development of French absolutism. Picardy emerged as a province after the conquests effected by Louis XI between 1470 and 1477, but its character was profoundly shaped by the impact of Habsburg-Valois Wars between 1521 and 1559. Picardy became the most exposed frontier region of the French kingdom and suffered repeated devastations, which culminated in the 1550s. Though the province had in the main no regularly organised estates and was relatively close to the centres of royal government and power, it had to be incorporated in the kingdom by inducements to its numerous nobility and urban oligarchies. Its experience of the first period of absolutism provides an enlightening contrast with that of other, more outlying provinces: the Picard nobility was notable for the extent of its participation in the army, the court and the government of France. David Potter provides a detailed analysis of the organisation of French military power in the province and the effects of war on town and countryside, and the work concludes with Picardy about to enter a new and difficult period of civil war.

Bretagne n° 13 - Arrêt de maintenue de noblesse du BOURBLANC de Beaurepaire (Plouagat), de Carmana (alias Kermanac’h, Squiffiec), de Guermel (Penvénan)… du 19 décembre 1668.
Cette maison constitue une branche cadette de la maison du BOURBLANC originaire de la paroisse de Plourivo (Côtes-d'Armor).

Introduction de Bertrand Schnerb.
On l’oublie trop souvent – paradoxalement, les étudiants eux-mêmes –, mais le deuxième cycle universitaire dans le domaine des Sciences historiques et artistiques est, fondamentalement, celui dont l’objet est d’introduire le candidat à la recherche et à son monde.

Le présent volume découle d’un colloque qui s’inscrit pleinement dans cette optique, car il permet à des étudiants de master et, dans une moindre mesure, de troisième année de licence de se soumettre à une première expérience de communication dans un cadre scientifique formel (une pratique qui est encore rare en France).

Les contributions ont été sélectionnées par un comité scientifique formé d’enseignants-chercheurs et les articles qui en émanent ont aussi été soumis à la critique, via une relecture par le comité éditorial. Pour autant, celui-ci a fait le choix de respecter au maximum l’expression et la pensée de leurs auteurs qui sont, il faut le rappeler, des chercheurs en herbe.

En outre, le lecteur relèvera peut-être l’absence d’unité des diverses contributions ici réunies. Celle-ci a été délibérément voulue. L’idée n’était pas d’offrir un volume sur un thème cohérent, mais de rendre compte de la diversité et de la richesse des études en Sciences historiques et artistiques menées par les étudiants de Lille, de Boulogne-sur-Mer et d’ailleurs.

En effet, la lutte de Baudouin II et de Richilde contre Robert le Frison pour récupérer l'héritage de Flandre les força, après de sérieux revers, à inféoder leurs alleux à l'évêque de Liège Theoduin. Ce dernier reçut alors de l'empereur Henri IV les fiefs hennuyers (MGH DD VI, n° 242, p 305) et les inféoda à Godefroid, duc de Lotharingie, qui les remit en fief à Baudouin II. 16 Baudouin II se croisa en 1096 (GISLEBERT, p 42-43) et se rendit en Terre Sainte où il participa au siège d'Antioche. Peu après il fut envoyé début juillet 1098 avec Hugues de Vermandois en ambassade auprès de l'empereur Alexis I Comnène et fut tué en cours de route (GISLEBERT, p 45; HERMAN de TOURNAI, p 286; Guillaume de TYR, I, 226). marié vers 1084 Ida, fille d'Henri II,

Les dons aux musiciens, entre communication politique et expression du pouvoir à la cour de Bourgogne (1404Bourgogne ( -1467) ) Baptiste Rameau "Étudier l'histoire de la musique et des musiciens au XV e siècle, c'est entrer dans le vif de la vie sociale" disait Jeanne Marix dans l'introduction de son ouvrage sur l'histoire de la musique et des musiciens à la cour de Bourgogne sous Philippe le Bon (Marix, 1972, p. 1). Si la question sociale est bien présente, la musique permet également de mieux comprendre la vie politique et notamment les pratiques de gouvernement au Moyen Âge. 1 Bien que cette dimension politique de l'art musical ait été démontrée par de nombreux travaux (Cullin, 2002; Clouzot et al., 2005), ces derniers se sont avant tout intéressés aux aspects théoriques, délaissant l'importance des liens qui unissaient le prince à ses musiciens. Ces relations, officielles et/ou personnelles, nous en apprennent pourtant beaucoup sur ces rapports complexes mêlant à la fois pratiques de gouvernement, fonctionnement des réseaux au sein de l'hôtel ducal et communication politique. Afin d'analyser au mieux ces dernières, nous avons décidé de nous concentrer sur le don qui, pour reprendre les mots d'Elodie Lecuppre-Desjardin, "se retrouve absolument à tous les niveaux de l'exercice du pouvoir" (Lecuppre-Desjardin, 2018, p. 138). Comprendre et analyser ces liens supposent tout d'abord de définir, en préambule, ce que nous entendons ici par musicien. Nous avons décidé d'adopter une classification souple, nécessaire puisque le fonctionnel supplante, au Moyen Âge, l'instrumental pour reprendre les mots de Martine Clouzot (Clouzot, 2000); le terme renvoyant avant tout à "une activité et non un emploi" précise d'ailleurs David Fiala (2011, p. 167) et Rob. C. Wegman (2003, pp. 425-437). En conséquence, et pour retranscrire au mieux le regard porté par nos sources sur lesdits musiciens, nous distinguerons trois groupes dans notre étude: les ménestrels, les trompettes et les autres instrumentistes. 1 Clouzot, 2007b, p. 137: "qu'elle soit présente à la cour dans les cérémoniels par la pratique instrumentale des ménestrels, ou qu'elle soit incarnée par le savoir théorique des clercs, la musique apparaît comme nécessaire au prince, de sa formation jusqu'au gouvernement, certes pour les divertissements qu'elle procure, mais surtout pour les vertus de mesure, de bonté, de justice qu'elle porte en elle depuis ses origines orphiques."

For several periods of his life, the painter Michel Sittow (c. 1469-1525), born in Tallinn (Reval), worked at the courts of Castile, Denmark, and the Habsburg Low Countries. A careful examination of various sources allows us to identify details regarding his movements, material conditions, and engagements with his courtly patrons. Tracing such details enables us to use the case of Sittow as an analytical lens for gaining insights into material and immaterial boundaries, as well as different forms of regulations of access at Early Modern courts. 1 The article thus contributes a case of courtly

Draft on the origins of the County of Eu, in Normandy, and its connection and loving memories to the Brazilian Marshall Count of Eu, born Prince Gaston of Bourbon-Orléans (1842-1922), the husband of Dona Isabel (1846-1921), the Regent of Brazil and "empress in exile". The text was prepared to be published as an artcile to "Bulletin de la Societé des Amis du Château d´Eu", but was changed by another.

Rencontres du Centre André Chastel, 12 février 2025, Centre Chastel (INHA, 2e étage), 18h-20h

La restauration de la Vierge du chancelier Rolin a révélé l'extraordinaire acuité de la touche et la subtilité du coloris de Jan van Eyck. Elle a aussi donné lieu à des découvertes qui ont mis en exergue son statut d'objet, en suscitant de nouveaux regards sur son élaboration, sa fonction et sa destination, comme sur les circonstances de sa commande et de sa réception.

La seconde journée du colloque, dont les actes sont ici publiés, était consacrée aux « Sceaux des "Pays-Bas méridionaux" et des régions voisines, X e -XVI e siècles. Entre contrainte sociale et affirmation de soi » (Namur, 28 juin 2014). L'espace géographique étudié était donc relativement restreint et, au contraire, la chronologie était ample. Pourtant, l'essentiel des communications au programme de cette journée a porté sur le Haut Moyen Age et le Moyen Age central, périodes d'épanouissement et de développement du sceau, au coeur des préoccupations des sigillographes. Je n'ai pas hésité à prendre pour objets d'études des sceaux produits à l'extrême fin de la chronologie proposée puisque j'ai choisi d'observer les sceaux équestres des ducs de Lorraine de René II à Charles III (1473-1608). Les sceaux de la fin du Moyen Age et de l'Epoque moderne sont en partie délaissés, ils restent cependant une riche source d'enseignements pour l'historien des sociétés. De plus, les sceaux des ducs lorrains répondent particulièrement à la problématique du colloque qui place le sceau « entre contrainte sociale et affirmation de soi ». En effet, les sceaux équestres des ducs de Lorraine, résultat d'une succession d'innovations, ont permis à chaque souverain de s'affirmer en tant que nouveau duc tout en respectant une tradition, forcément normative et contraignante. A travers son sceau le prince proclame son avènement et s'affirme en tant que souverain 1 . Avant de présenter les sceaux des quatre premiers ducs de Lorraine issus de la seconde maison de Vaudémont, il convient de rappeler les problèmes de succession dynastique qui mirent en difficultés les principautés lorraines au cours du XV e siècle (fig. ) 2 . En 1419, le cardinal Louis de Bar, dernier représentant de la maison de Bar après le désastre d'Azincourt, adopte son petit neveu René d'Anjou. Le 20 mars de la même année, à Foug, les représentants du cardinal de Bar et de Charles II de Lorraine concluent l'union de la fille de ce dernier, Isabelle de Lorraine, unique héritière du duché, et de René. Louis cède ensuite le duché de Bar à son petit-neveu. L'alliance de René et d'Isabelle est célébrée en 1420. Dix ans plus tard, le cardinal de Bar s'éteint et René d'Anjou devient réellement duc de Bar. L'année suivante, en 1431, Charles II s'éteint et laisse le duché de Lorraine à son gendre. Les deux duchés de Lorraine et de Bar sont alors réunis dans les mains de René d'Anjou mais cet état de fait est contesté par Antoine de Lorraine, comte de Vaudémont depuis la mort de son père Ferry. Antoine, descendant mâle de Jean I er de Lorraine et neveu de Charles II, a des droits sur le duché. Grâce à l'appui du duc de Bourgogne, il remporte en 1431 la bataille de Bulgnéville et René est fait prisonnier. Malgré les tentatives diplomatiques du duc de Bourgogne, puis de l'empereur, les deux princes ne parviennent à s'accorder qu'en 1441, après l'intervention de Charles VII. L'alliance des deux maisons rivales est effective en 1445 après le mariage du fils d'Antoine, Ferry de Lorraine, et de Yolande d'Anjou. Cependant, après le décès d'Isabelle de Lorraine en 1453, c'est Jean d'Anjou qui devient duc de Lorraine alors que son père le roi

From the end of the 14 th century, following the example of the French King, the princes of Lorraine ennobled their most zealous servants by letters patent. 1 The phenomenon was of minor importance until the arrival of René I of Anjou as Duke of Bar and Lorraine in 1431, and increased slowly under his reign. It was René II of Lorraine (1473-1508), however, who was the first prince to develop a policy of integrating new elites into the Second Estate. 2 Hitherto marginal (some thirty ennoblements prior to 1473), the phenomenon increased significantly during the reigns of Antoine (1508-1544) and Charles III (1545-1608). 3 The oldest ennoblement letters still in our possession do not mention any grant of arms, but the latter were granted systematically from René I onwards. 4 The form of the letters patent was established during his reign and remained the same under René I, Nicolas d'Anjou, and René II. The initial was ornate but the emphasis was on the representation of the coat of arms of the new nobleman. Emblazoned into the text, the coat of arms was painted on the bottom right and protected by a fold. 5 From Antoine's reign onwards, the ducal coat of arms adorned the initial and the model was fixed once and for all, reaching a certain form of perfection under Charles III. 6

Metz, imperial city, armorial city. The patriciate as the 'sign director' of urban theatre. Well-known thanks to particularly active research since the second half of the 20 th century, the city of Metz in the Middle Ages provides an ideal setting for an exploration of the 'heraldisation' 1 of its urban environment between the 13 th and 15 th centuries. Jean Schneider gave a precise and detailed presentation of socio-economic life in the city in the 13 th and 14 th centuries, as well as a careful description of the elite who presided over its destiny until 1552. 2 This has been completed by a number of works on the city walls, its urban monuments -whether ecclesiastical or secular -its stained glass windows, painted ceilings, etc., cross-referenced with ancient sources such as chronicles, in particular that of the merchant Philippe de Vigneulles, 3 as well as armorials. These publications have served to reconstruct -partially, but nonetheless evocatively -the city's urban heraldic landscape. Thus seen, Metz is a theatre for an entire 'show', skilfully staged by the urban elite. 4 After a brief presentation of the city, its ruling elite and their respective coats of arms, we will draw up a non-exhaustive inventory of the rare vestiges that have been partially preserved, as well as testimonies by contemporaries 5 giving an account of Metz's heraldic past. In this context of the 'show', separations between collective and individual, public and private, profane and sacred, ephemeral and perennial are artificial, but offer a convenient dialectic, once again opposing exterior and interior, shown and hidden, known and unknown; a dialectic that should nonetheless be nuanced as far as possible. The question of heraldic images and their 1 Here, 'heraldisation' is not the gradual transformation of a non-heraldic emblem into a coat of arms (see Arnold van Gennep,

Metz, imperial city, armorial city. The patriciate as the 'sign director' of urban theatre. Well-known thanks to particularly active research since the second half of the 20 th century, the city of Metz in the Middle Ages provides an ideal setting for an exploration of the 'heraldisation' 1 of its urban environment between the 13 th and 15 th centuries. Jean Schneider gave a precise and detailed presentation of socio-economic life in the city in the 13 th and 14 th centuries, as well as a careful description of the elite who presided over its destiny until 1552. 2 This has been completed by a number of works on the city walls, its urban monuments -whether ecclesiastical or secular -its stained glass windows, painted ceilings, etc., cross-referenced with ancient sources such as chronicles, in particular that of the merchant Philippe de Vigneulles, 3 as well as armorials. These publications have served to reconstruct -partially, but nonetheless evocatively -the city's urban heraldic landscape. Thus seen, Metz is a theatre for an entire 'show', skilfully staged by the urban elite. 4 After a brief presentation of the city, its ruling elite and their respective coats of arms, we will draw up a non-exhaustive inventory of the rare vestiges that have been partially preserved, as well as testimonies by contemporaries 5 giving an account of Metz's heraldic past. In this context of the 'show', separations between collective and individual, public and private, profane and sacred, ephemeral and perennial are artificial, but offer a convenient dialectic, once again opposing exterior and interior, shown and hidden, known and unknown; a dialectic that should nonetheless be nuanced as far as possible. The question of heraldic images and their 1 Here, 'heraldisation' is not the gradual transformation of a non-heraldic emblem into a coat of arms (see Arnold van Gennep,

confond avec les lambrequins flottant derrière le heaume du duc. Les armoiries de Lorraine ornant l'écu, l'ailette placée sur l'épaule droite et la housse du cheval sont figurées sur une barre et non sur une bande comme elles le devraient 4 . Ferry IV revient à un sceau équestre à gauche, comme celui de son grand-père, sur lequel il porte une bannière aux armes de Lorraine, tout comme son bouclier, l'ailette sur son épaule, l'écran de son cimier, celui placé sur la tête de son cheval, ainsi que la housse de ce dernier (figure ). Cette matrice de 75 mm de diamètre est connue par au moins vingt-six empreintes appendues à des actes de 1313 à 1326 5 . La légende reprend la titulature traditionnelle du duc : SIGILLUM FRIDERICI DVCIS LOTHORINGIE ET MARCHIONIS. On notera qu'il renoue également avec la tradition de Ferry III de placer dans le champ de son sceau une petite figure, ici un alérion ou une aiglette, peut-être une allusion à son mariage, en 1306-1307, avec Isabelle d'Autriche, fille du roi des Romains Albert I er , dont l'aigle monocéphale est l'emblème 6 . Raoul enfin utilisa deux matrices de sceau équestre ; la première est attestée de 1333 à 1334 (diamètre : 85 mm) et la seconde de 1337 à 1346 (diamètre : 95 mm) (figure ) 7 . Le duc, armé d'une épée, chevauche vers la droite. À l'exception du prénom du duc, la légende de ces deux matrices est la même que celle de ses prédécesseurs : SIGILLVM RADULPHI DVCIS LOTHORINGIE ET MARCHIONIS. Sur la première comme sur la seconde, les armes de Lorraine sont représentées sur le bouclier du prince et sur la housse de son cheval. Sur cette dernière la bande des armoiries ducales peut-être remplacée par une barre. Mais sur la première, le duc et sa monture portent une aigle éployée en cimier alors que sur la seconde seul le cavalier la porte. Enfin, sur l'une et l'autre, des rinceaux se déploient dans le champ (désormais Cahen) ; Archives départementales de la Moselle (AD57),

Rituel essentiel de la monarchie française, le sacre est un spectacle qui, par sa mise en scène particulière, affirme symboliquement tant la continuité de l'institution que la légitimité du nouveau roi 1 . Ce théâtre du pouvoir se joue dans un décor, avec des accessoires et des acteurs, précisément détaillés dans l'Ordo 2 . Les pairs de France y sont des acteurs majeurs 3 . Cependant, contrairement aux pairs ecclésiastiques, à partir du XV e , les pairs laïcs « réels » ont disparu et sont remplacés par des truchements. Ce sont dès lors des princes du sang ou des seigneurs de premier plan qui tiennent symboliquement le rôle des anciens pairs dans une cérémonie qui, selon Philippe Contamine, est devenue « un spectaculaire trompe-l'oeil. » 4 C'est précisément parce qu'ils sont désormais choisis que l'observation et l'examen de ces « acteurs » se révèlent particulièrement intéressants. Ce choix a en effet une portée politique réelle dont les changements dans la longue durée, précisément du sacre de Louis XI en 1461 à celui de Louis XVI en 1775, sont révélateurs de l'évolution à long terme de la monarchie française. Dans cette période, treize rois ont été sacrés et soixante-six pairs laïcs différents sont intervenus. Une approche prosopographique permettant de questionner les liens familiaux et les réseaux est donc nécessaire. Si l'ensemble des soixante-six personnalités recensées doit être pris en compte, il est indispensable de limiter cette présente étude et de la concentrer sur un nombre limité d'individus. Il nous est apparu que le cas des princes lorrains issus de la seconde maison de Vaudémont pourrait être significatif (annexe 1). Sur l'ensemble de la période étudiée, ils représentent en effet 15,15 % du total des pairs laïcs, seuls les Bourbon (45,45 %) sont nettement mieux représentés. En ce qui concerne ces derniers, la mort du dernier Valois, Henri III (1589), et l'avènement d'Henri IV (1594) permettent de distinguer deux périodes distinctes. Les pairs laïcs de la maison de Bourbon sont douze avant 1589 et dix-huit après 1594, l'accession de leur maison au trône de France marque donc un réel tournant. Si l'on tient compte de cette même césure, les dix « lorrains », qui n'apparaissent qu'à neuf sacres (de celui de Louis XII en 1498 à celui de Louis XIV en 1654) sur les treize mentionnés, se répartissent d'une manière bien différente : neuf avant 1589 et un seul après 1594 (annexe 2). Mais la temporalité de la présence lorraine au sacre est différente et doit se décomposer en trois périodes. La première est celle d'une nouvelle entrée de la 1 Sur ces questions en général : ABELES Marc, « Mises en scène et rituel politique : Une approche critique »,

From the end of the 14 th century, following the example of the French King, the princes of Lorraine ennobled their most zealous servants by letters patent. 1 The phenomenon was of minor importance until the arrival of René I of Anjou as Duke of Bar and Lorraine in 1431, and increased slowly under his reign. It was René II of Lorraine (1473-1508), however, who was the first prince to develop a policy of integrating new elites into the Second Estate. 2 Hitherto marginal (some thirty ennoblements prior to 1473), the phenomenon increased significantly during the reigns of Antoine (1508-1544) and Charles III (1545-1608). 3 The oldest ennoblement letters still in our possession do not mention any grant of arms, but the latter were granted systematically from René I onwards. 4 The form of the letters patent was established during his reign and remained the same under René I, Nicolas d'Anjou, and René II. The initial was ornate but the emphasis was on the representation of the coat of arms of the new nobleman. Emblazoned into the text, the coat of arms was painted on the bottom right and protected by a fold. 5 From Antoine's reign onwards, the ducal coat of arms adorned the initial and the model was fixed once and for all, reaching a certain form of perfection under Charles III. 6

This book features the work of an international, interdisciplinary research group entitled ‘The Joust as Performance: Pas d’armes and Late Medieval Chivalry’ and funded by the UK’s Arts and Humanities Research Council. Its focus is on the pas d’armes (English: ‘passage of arms’), a highly ritualised form of tournament and elite entertainment that was popular principally in Anjou, the Burgundian lands, France and Iberia in the fifteenth and early sixteenth centuries. Part I of the volume provides a representative selection of sixteen translated and contextualised sources on the pas d’armes that includes narrative texts, administrative accounts and illuminated images. Part II, which comprises seven new scholarly essays on the pas d’armes, addresses the issue of how this type of tournament evolved through cultural transfer from court to court, offers in-depth analyses of a chronological and geographical range of pas d’armes from the perspective of text-image relations, heraldry, urban-court relations and manuscript commissioning, and focuses on broader themes such as the construction of masculinity and the representation of chivalric and non-chivalric bodies at these events. The Casebook also provides a map and table of all such tournaments known to have taken place between c. 1420 and c. 1520, some of which have been identified for the first time as pas d’armes, as well as a glossary of arms and armour, clothing and textiles typically featured at this type of event. It will be of interest to both specialist scholars and students of late medieval chivalric and tournament culture.

An Open Access edition is available on publication thanks to generous funding from the Arts and Humanities Research Council; the University of Leeds; Drury University; Northwestern University; the University of Neuchâtel; and the Fondation pour la Protection du Patrimoine Culturel, Historique et Artisanal (Switzerland).

In addition to the sixteen translated sources provided in the Casebook itself, two further sources based on important manuscripts that have only recently come to light have been supplied. Supplementary Source 1 concerns four pas d'armes that took place in 1446-47 in the courtly milieu of Anjou under the aegis of Duke René, whilst Supplementary Source 2 features two pas d'armes that were held in 1484 in Paris at the court of the newly crowned King Charles VIII. These Supplementary Sources can be downloaded from https://liverpooluniversitypress.manifoldapp.org/projects/pas-d-armes-casebook