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2025, https://homerica.hypotheses.org/
Publié initialement en polonais (2014), cet ouvrage imposant a été revu et augmenté par l’auteur pour la présente édition en anglais , fort bienvenue. Il s’agit de revenir sur la question très controversée du rapport de l’Iliade à l’oralité, telle qu’elle a été définie dans le courant issu des travaux de Milman Parry et Albert Lord, appelé en général « Oral Poetry », dont l’auteur est très résolument partisan, avec une argumentation très détaillée et très bien informée des arguments adverses, en même temps que de celle de la monumentalité du texte, évoquée dès la première page. La question met très largement en cause les fragments du Cycle épique et il faut signaler, me semble-t-il, qu’un livre récent, paru en 2022, avait un objectif tout à fait analogue : Andrew Porter, Homer and the Epic Cycle. Recovering the Oral Traditional Relationship, Leiden/Boston, Classical Poetry, Brill Research Perspectives. En 126 pages au lieu de 663 pour Zieliński, donc en visant un public très différent. Il vaut donc la peine d’analyser de près les arguments très détaillés et très savants de ce dernier. Lisez la suite du compte rendu complet si vous êtes intéresse(e)
https://homerica.hypotheses.org/, 2025
The Oxford Critical Guide to Homer.red..docx-1 https://homerica.hypotheses.org/category/agora The Oxford Critical Guide to Homer's Iliad, edited by Jonathan Ready, Oxford, Oxford University Press, 2024: x + 317 pages, y compris avant-propos et table des matières, bibliographie, index et notices sur les contributeurs.
Depuis la Théogonie d’Hésiode, Zeus est considéré comme le dieu suprême du panthéon grec. Mais les épopées homériques et posthomériques interrogent ce statut tout-puissant dans la mesure où la divinité agit assez peu, et cède souvent aux demandes et aux exigences des autres dieux. C’est ainsi que nous voyons Zeus accomplir toutes les volontés de sa fille préférée, Athéna. Plus encore, lorsqu’il cède à sa fille, c’est toujours de bon cœur. Sa toute-puissance est donc interrogée au regard de sa bienveillance envers Athéna. Plus on progresse dans les épopées, plus les discours divins diminuent ; les dialogues entre Zeus et Athéna sont d’autant plus importants que, situés à des moments cruciaux de l’intrigue, ils nous révèlent une facette bien particulière de Zeus, corrélée à la composition même de l’épopée. L’Iliade, l’Odyssée et les Posthomériques interrogent le lecteur sur un domaine bien précis – politique, social, moral , identifiable à travers les propos échangés par les deux divinités. S’ils sont assez équilibrés et symétriques dans les deux épopées homériques, les dialogues diminuent nettement dans l’épopée de Quintus de Smyrne. Les paroles d’Athéna se teintent de reproches et de menaces, et prennent une coloration moralisante ; les influences philosophiques de Quintus en sont en partie responsables. Dès lors, il apparaît difficile pour Zeus de concilier toute-puissance et bienveillance. Les poètes épiques ont donc décidé de placer Zeus face à sa fille, dans des situations parfois compliquées à démêler. L’étude des dialogues divins entre le père et la fille permettra donc de révéler qui de Zeus ou d’Athéna détient véritablement le pouvoir dans le panthéon épique.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2019
Agora: Les comptes rendu de GAIA, 2017
Compte rendu du volume le plus récent d’une série des colloques sur l’ancien roman. Ce colloque a eu lieu à Nice, 21-22 mars 2013. Le volume est magnifique, analysant tous les aspects des liens des romans grecs et de la poésie, y compris les sources, les citations et les allusions, le rythme, la prosodie, les métaphores, les comparaisons et les images, l’assonance et l’allitération, et l’usage des mots grecs considerés comme spécialement poétiques. Les auteurs sont superbes sur l’intertextualité et les allusions. Ces savants achèvent même la poésie avec ses propres métaphores et images. Je trouve la phrase initiale de la contribution par Magdeleine Clo, par exemple, très poétique: << Lire les romans grecs, c’est aussi entendre la musique qui accompagne chaque moment de la vie publique et privée des Grecs >>. En conclusion, ce colloque analyse en profondeur les rapports du roman grec avec la poésie épique, dramatique, lyrique, pastorale, épinicique, ekphrastique, et oraculaire, ainsi qu’avec des chansons populaires. Le volume même donne les exemples faisant allusion à l’ïambe archaïque.
Chronique d’Egypte 92, p. 105-110, 2017
Annexe : liste des fragments du rouleau MP 3 571 Col. I : perdue Col. II : P. Gen. inv. 95 (vv. 44-60) + P. Berol. inv. 6869 B fr. 1 (vv. 54-64) + P. Berol. inv. 7492 i (traces des vv. 69-70 + vv. 71-82) + P. Louvre inv. aF 12809 (vv. 65-82) Col. III : P. Berol. inv. 7493 (vv. 83-104) + P. Berol. inv. 7492 ii (vv. 114-123) + P. Louvre inv. aF 12809 (vv. 84-119) Col. IV : P. Berol. inv. 6869 B frr. 2 et 3 + P. Berol. inv. 21158 (vv. 131-164) + P. Louvre inv. aF 12809 (vv. 131-140) Col. V : P. Louvre inv. aF 12809 (vv. 165-205) Col VI-VIII : perdues Col. IX : P. Aberd. 134 (vv. 338-343) Col. X : perdue Col. XI : P. Berol. inv. 7495 i (vv. 412-433) Col. XII : P. Berol. inv. 7495 ii (vv. 456-465) + P. Louvre inv. aF 12809 (vv. 456-459) + P. Berol. inv. 6869 a i (vv. 457-58, 463, 465 et 478) + P.
Poètes et orateurs dans l’Antiquité. Mises en scène réciproques, dir. H. Vial (avec la collaboration d’A.-M. Favreau-Linder), 2012
The heroes of the Iliad are great talkers, and since antiquity, commentators have tried to identify in Homer the premises of a theory of eloquence styles on the basis of a well-known passage in Iliad III (c. 200 ff.) where the Trojan Antenor describes the oratorical performances of Menelaus and Ulysses. But what this passage highlights above all is a pragmatics of discourse where everything makes sense, the posture of the speaker, his voice, his flow, the aim of his speech and its reception by the audience. By comparing the oratorical practice of the two men, Anténor shows that it is indicative of their heroic behaviour: Odysseus' eloquence is in the image of the polumetis hero, who blurs the codes, uses feats of force to divert attention with his sceptre and hides his intentions under "words similar to the flakes of a winter snow". Les héros de l’Iliade sont de grands parleurs, et les commentateurs ont, depuis l’Antiquité, tenté de dégager les prémisses chez Homère d’une théorie des styles d’éloquence en se fondant sur un passage bien connu du chant III (vers 200 sq.) où le Troyen Anténor décrit les prestations oratoires de Ménélas et d’Ulysse. Mais ce que ce passage met surtout en évidence, c’est une pragmatique du discours où tout fait sens, la posture de l’orateur, sa voix, son débit, la visée de son discours et sa réception par l’auditoire. En comparant la pratique oratoire des deux hommes, Anténor montre qu’elle constitue un révélateur de leur comportement héroïque : l’éloquence d’Ulysse est à l’image du héros polumètis, qui brouille les codes, use de coups de force pour détourner l’attention avec son sceptre et dissimule ses intentions sous « des paroles semblables aux flocons d’une neige hivernale".
Le but est d’expliquer comment l’Iliade est composée, avec quels épisodes successifs, et quels sont les ressorts de l’intrigue – car, curieusement, il s’agit vraiment d’une intrigue « à ressort ». C’est donc une analyse du « récit de l’Iliade », qui se réfère au texte grec, au moyen de notes en bas de page. Il n’est pas nécessaire de lire le grec ancien pour comprendre l’exposé. Je vais essayer de montrer pourquoi ce long poème mérite son extraordinaire réputation.
Compte rendu du livre d'Emmanuel Salanskis, Nietzsche. Sujet: philosophie, Friedrich Nietzsche. « Le livre d’Emmanuel Salanskis s’inscrit dans la tradition française de la « Nietzsche renaissance ». Si l’éternel retour du même de Deleuze et la méthode généalogique foucaldienne ont marqué l’histoire récente de la réflexion sur Nietzsche et à partir de Nietzsche même, Salanskis s’inspire plus précisément de l’histoire et fournit une interprétation de la pensée nietzschéenne qui tient compte des toutes premières lectures, notamment allemandes, et de son appropriation par les nazis. Le thème abordé dans ce livre concerne ce que Salanskis mentionne comme le projet biologico-culturel de Nietzsche, visant à élever l’homme ». Référence électronique: Alfio Nazareno Rizzo, « Emmanuel Salanskis, Nietzsche », Lectures [En ligne], Les comptes rendus, 2015, mis en ligne le 26 octobre 2015, consulté le 26 octobre 2015. URL : http://lectures.revues.org/19263
2009
IJn érernel Treblinka est la traduction française de Eternal Treblinka: )ar Treatment of Anintals ancl the Hollcaast, paru aux Erats-Unis en 2002. Connu pour ses livres précédents sur l'anrisémirisme, norammenr Anti-semitiw: Tbe Road to the Hrtlocaust and Be\ond, I'historien Charles Parrerson développe dans cet ouvrage un récit critique de la relation entre l'homme et I'animal, dont la complexité, voire I'inconfort, de Iecture vient de la présence simulcanée de plusieurs objers centiaux. Le premier objer est une archéologie du mal (l'esclavage, le ,u.ir.., I'eugénisme, Ie nazisme...), dont l'origine est tout entière à trouver dans la dominarion de I'animal par I'homme ; le second est une dénonciation de I'abattage des animaux au prisme de Ia ^Shoah.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2010
L'autobiographie de Zamiatine, écrite, selon sa manière, comme un roman ponctué de « changements vertigineux d'endroits, d'aventures, de professions…», pour reprendre ses propres paroles à propos de Gorki 1 , s'achève en 1929 par ces mots : « le cercle est ainsi bouclé. Je ne sais pas encore, je ne vois pas quels méandres ma vie suivra désormais » 2. Les « méandres » ne tardent pas à apparaître : à la fin de cette même année éclate « l'affaire » Zamiatine-Pilniak, dont Jean-Pierre Morel a éclairé les circonstances et le contexte 3. On peut suivre assez précisément les évènements ultérieurs, jusqu'à la fameuse lettre de Zamiatine à Staline en juin 1931 et son émigration qui passe par Riga et Berlin pour aboutir à Paris. Il n'a pas fui la révolution et, malgré un arrêté d'expulsion en 1922, il est parvenu à rester en Russie. Ce n'est qu'en 1931 après s'être convaincu de l'impossibilité absolue de créer dans le nouveau contexte politique qu'il se résoudra à quitter son pays, dont il souligne pourtant dans son autobiographie l'importance pour son oeuvre : « si je n'étais pas rentré [en 1917] d'Angleterre, si je n'avais pas vécu toutes ces années avec la Russie, je n'aurais plus pu écrire » (p. 104). C'est selon cet axiome que l'on considère souvent l'oeuvre de Zamiatine : ses oeuvres les plus significatives auraient été écrites en Russie. Nous autres et ses autres oeuvres « russes » sont abondamment commentées, tandis que la période de l'émigration est peu étudiée et reste marquée par l'image d'une « figure solitaire » qui n'écrit plus, qui n'a pas été acceptée dans le milieu de l'émigration et ne s'est pas non plus intégrée dans le milieu littéraire français, malgré le bon accueil qui lui a été fait. L'article récent de Léonid Heller 4 tend à compenser ce manque en éclairant les efforts fait par l'écrivain pour participer à la vie théâtrale européenne. Les lettres de Zamiatine des années 30 révèlent en effet sa collaboration avec les metteurs en scènes français et allemands ; ses archives conservées à l'Université de Columbia et à la BDIC (Nanterre) témoignent d'années de travail intense : on y trouve des articles sur la littérature russe et européenne, des scénarios, des nouvelles, traduits en différentes langues et dont certains sont signés en vue de leur publication. La part la plus importante dans ces écrits est prise par le projet d'une oeuvre sur Attila auquel il avait déjà consacré une tragédie en Russie (1928). L'interdiction de cette pièce, alors que les répétitions avaient déjà commencé, est devenue précisément le dernier fait qui l'a poussé à l'émigration, comme Zamiatine l'écrit dans sa lettre à Staline : « La mort de ma tragédie Attila fut véritablement ma tragédie : il me devint dès lors absolument évident que toute tentative de changer ma situation était vouée à l'échec, d'autant que, peu après, démarra la fameuse "affaire" de mon roman Nous autres et L'acajou de Pilniak » 5. Cette « mort littéraire » de la tragédie en Russie est suivie néanmoins d'une « résurrection » à l'étranger quand Zamiatine reprend ce sujet pour le retravailler de diverses façons jusqu'à sa mort en 1937, comme en témoignent les multiples variantes en russe et en français conservées dans ses archives. A plusieurs reprises il en parle comme du projet principal 6 autour duquel il construit son oeuvre : son Attila réapparaît en effet sous la forme d'un roman inachevé Le Fléau de Dieu et de scénarios qui susciteront l'intérêt des réalisateurs. LE PROJET SUR ATTILA : TRAGÉDIE-ROMAN-SCENARIO Une vision synthétique de l'ensemble de ces textes sur Attila, qui représentent une sorte d'oeuvre-somme sous forme d'un triptyque, permet de percevoir une unité de conception à travers une écriture théâtrale, romanesque et « cinématographique » dont chacune met en valeur un aspect différent du sujet. La tragédie
2019
Edition critique et traduction française de la Vie d’Ésope (d’après le texte établi par Papathomopoulos, Ο Βίος του Αισώπου. Η Παραλλαγή G, Jannina, 1990-2010) et des fables ésopiques (d’après Perry, Æsopica, 1952, n° 1-273) pour la collection « Folio Classique » des éditions Gallimard. Rédaction de la préface, annotation du texte, constitution du dossier (chronologie de la tradition ésopique, notice sur la transmission des textes, bibliographie). Quatrième de couverture : Avec son peuple d’animaux et de végétaux auxquels des acteurs humains donnent sans sourciller la réplique, la fable joue sur les frontières : entre l’imaginaire et la réalité, l’enchantement et la vérité, la sagesse et la puérilité, l’animalité et l’humanité, l’écriture et l’oralité, et par-dessus tout entre les sphères culturelles, les langues et les époques. Héritière des civilisations mésopotamiennes de l’âge du bronze, la fable constitue le genre littéraire le plus continûment et le plus universellement cultivé de l’Antiquité à nos jours : d’Orient en Occident, les recueils d’apologues se comptent par centaines. Au sein de cette galaxie, les récits et anecdotes qu’on attribue à Ésope (VIe s. avant J.-C.) occupent une place privilégiée. On les découvrira ici, accompagnés pour la première fois en édition de poche de la Vie romancée qui installe durablement la légende d’Ésope, cet esclave difforme et monstrueux, aussi subtil que redoutable, celui que La Fontaine considérait comme le père d’un genre toujours vivace et fascinant.
Revue des études grecques, 2022
Le Livre manuscrit grec : écritures, matériaux, histoire. Actes du IXe Colloque international de Paléographie grecque. Paris, 10-15 septembre 2018, 2021
* Qu'il me soit permis ici de remercier, pour leur aide précieuse, les éditrices de ce volume, Marie Cronier et Brigitte Mondrain. Je souhaiterais en outre exprimer ma gratitude à Christine Mauduit, directrice de l'équipe Cultures de l'écrit de l'UMR 8546 AOROC, grâce à laquelle j'ai pu effectuer des missions d'examen des manuscrits du Vatican et de Turin ici cités, ainsi qu'à Christian Förstel, qui m'a permis de travailler dans des conditions optimales à la BNF. 1. Pour un cadre historique général, voir Jean Irigoin, Les ambassadeurs à Venise et le commerce des manuscrits grecs dans les années 1540-1550, in Venezia centro di mediazione tra oriente et occidente (secoli xv-xvi), aspetti e problemi, ed. Hans-Georg Beck-Manoussos Manoussacas-Agostino Pertusi, Firenze 1997, p. 399-415. 2. Cette synthèse n'aura assurément pas la richesse de la somme élaborée pendant de longues années, maintes fois annoncée mais hélas jamais parue de Paul Canart, de Dieter Harlfinger et d'André Jacob.
Anna Kaczmarek-Wiśniewska, Quêtes littéraires nº 6, 2016 : Hybride(s)
The journalistic part of Emile Zola’s work is often neglected by critics who usually focus on the writer’s novels and other texts of fiction. Nonetheless, these writings worth readers’ and critics’ attention because of their originality based on their hybrid character. This hybridism concerns their narrative forms, including ‘classical’ press chronicles, causeries (a kind of chat with the potential reader) and confidences of real or fictive persons. The identity of their author is also hybrid, combining some traits of a romantic, a positivist and a materialist. The outcome of such a mix of various attitudes towards the reality is a set of uncomparable texts of both anthropological and documentary value.
COMPTES RENDUS 351 L'Antiquité Classique (85), 2016 sur la poétique et l'esthétique du poète. Elles organisent également une fiction épistolaire où la lettre est conçue comme un objet précieux qui renvoie aux autres textes de Claudien. Christine Sempéré, Le détournement de l'épistolaire dans le Roman d'Alexandre : de la rhapsodie initiale à la voix spéculaire. L'exemple des lettres à Olympias dans la recension epsilon (p. 281-309) veut démontrer comment la forme épistolaire dans le Roman d'Alexandre a évolué de ses origines jusqu'à la version ε, datant elle-même du huitième siècle. La lettre qui a constitué une source majeure du roman originel, devient par la suite une voix secondaire dans les versions α et β, avant d'occuper dans la version ε une place moins importante, mais aussi plus indépendante de la tradition. Dans cette dernière version, la typologie des lettres est identique à celle des recensions antérieures, mais leur utilisation est différente. L'insertion de trois lettres d'Alexandre à sa mère Olympias constitue une des nouveautés les plus remarquables de la version ε. Sur le plan narratif, ces lettres sont dépourvues de toute utilité. Leur intérêt se situe plutôt dans les relations d'Alexandre avec la destinataire. Sempéré arrive à la conclusion que ces lettres sont l'antithèse du roman d'amour, et révèlent un héros mû par un questionnement sur son identité. Christine Chojnacki, Un genre épistolaire méconnu de l'Inde prémoderne. La lettre d'invitation officielle aux maîtres jaina (p. 311-335) analyse un genre spécifique épistolaire en Inde au seizième siècle. La lettre d'invitation officielle émanant de la communauté jaina ou d'un de ses membres, à un maître (vijñaptipatra) revêt un caractère solennel que relève encore la noblesse du support choisi. Les épistoliers, qui sont dotés d'une solide érudition et de talents littéraires, composent les lettres suivant un schéma précis. Ces lettres servent également à montrer le statut croissant du maître religieux. Quoique cette contribution montre la richesse d'un genre épistolaire méconnu en Occident, on s'interroge sur sa pertinence dans un volume portant sur la lettre gréco-latine.
Simona RUSSO (ed.), Comunicazioni dell'Istituto Papirologico «G. Vitelli». 14, 2022
Note critique.
Revue des sciences de l’Éducation, 23(2), 450-451, 1997
Tous droits réservés © Revue des sciences de l'éducation, 1997
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