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2019, BCH 143.2
The city of Panopeus (aka Phanoteus) in Phokis, reputed in imperial times to be indigent according to the famous passage by Pausanias – which however still requires commentary –, can now be better understood thanks to recent advances in its archaeological and epigraphical exploration. These advances show in particular two breaks at the threshhold and towards the end of the Classical period, respectively in connection with the Persian invasion of 480 BC and the 3rd Sacred War (356-346 BC). Among the Phokian cities in Hellenistic times, Panopeus undoubtedly remained an average city, whose life is made manifest by two new inscriptions, a dedication to Herakles and an erotic text.
Les dieux d'Homère III. Attributs onomastiques, ed. Corinne Bonnet et Gabriella Pironti, 2021
“Zeus Panomphaios : Réécritures et traditions de l'exégèse”, Les dieux d'Homère III. Attributs onomastiques, ed. C. Bonnet and G. Pironti, De Boccard (2021), p. 55-79. Après avoir examiné les trajectoires de la recherche sur les épithètes divines dans le précédent chapitre, celui-ci s'intéresse à retracer la topographie des reconfigurations d'une épithète à travers la diversité des textes où elle apparaît. Il s'agira d'appliquer le modèle de la compétence avancé ci-dessus au corpus concret analysé ici. Comme le chapitre précédent se servait du cas de Zeus Panomphaios comme fil directeur à travers les moments de la recherche moderne, ce chapitre complémentaire s'attache à situer chaque attestation ancienne de Panomphaios dans son environnement de signification particulier. Le but est de produire une vision d'ensemble des déploiements d'une épithète divine, en suivant les développements d'une archive de textes en dialogue.
R 3 ; 4. P 42 PARM(ÉN)ISCOS DE MÉTAPONTE
Midi du GRANT, 2023
Cette étude fut présentée dans le cadre des midis du GRANT à l'institut des Études anciennes et médiévales de l'Université Laval à Québec le 14 novembre. Nonnos de Panopolis est l’auteur de deux œuvres considérables de l’Antiquité tardive, soit les Dionysiaques, œuvre de 48 chants reprenant les caractéristiques de l’épopée homérique et décrivant la vie de Dionysos, et la Paraphrase selon Jean, une réécriture détaillée de la vie du Christ selon l’apôtre Jean. L’écart thématique entre les deux textes est tel que les philologues ont longtemps cru que Nonnos aurait dû être païen au moment d’écrire les Dionysiaques et qu’après une conversion, il eut la capacité d’écrire sa Paraphrase. L’intérêt de ces deux œuvres se trouve dans la dualité des thèmes païen et chrétien, mais aussi dans l’écart stylistique entre la Paraphrase et l’Évangile témoignant du style propre de Nonnos. Si de nombreuses recherches qualitatives s’attardèrent à montrer l’unicité stylistique de Nonnos, aucune étude quantitative n’a permis de valider celles-ci. Cette présentation, qui prend davantage la forme d’une étude de cas quantitative au service d’un propos plus large, propose d’aborder les textes Nonnos aux moyens de l’ADT (Analyse des Données Textuelles) à travers la problématique de l’apothéose. L’objectif sera ici de montrer à un public spécialiste en Études anciennes le potentiel de certains outils caractéristiques des humanités numériques (lexicométrie, nuages de mots et analyse vectorielle) et comment ces derniers peuvent modifier la relation entretenue avec les textes anciens.
in A. Timotin (ed.), Un siècle d’études sud-est européennes en Roumanie. Bilan historiographique, 2019
Dictynna, 2016
Les contenus des la revue Dictynna sont mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution -Pas d'Utilisation Commerciale -Pas de Modification 4.0 International. Cet intérêt marqué dans les deux textes pour la question de l'illusion de vie et de la « vérité » des sculptures nous invite à rapprocher ces deux galeries littéraires (les épigrammes des andriantopoiika et les vers 177 à 235 du livre V des Métamorphoses) qui font, chacune à sa manière, se cotoyer des sculptures, ou plutôt des descriptions de ces sculptures auxquelles sont consacrées à chaque fois quelques vers, pour nous faire visualiser une collection imaginaire déployée dans l'espace du texte poétique. L'idée d'une galerie littéraire est suggérée dans l'épigramme initiale des andriantopoiika, dont les premiers mots invitent des sculpteurs à imiter « ces oeuvres », μιμήσασθε τάδ' ἔργα Des andriantopoiika de Posidippe à la galerie de statues de Persée. L'épigram...
CEA 44 (2007), p. 31-49
D’après une scholie à la Troisième Olympique de Pindare, à l’occasion des fêtes des Théoxénies, les dieux étaient censés se rendre dans les cités des mortels et s’asseoir à leur table, manger comme eux et avec eux, ainsi qu’ils le faisaient autrefois et ailleurs, au temps de l’âge d’or et dans les pays mythiques des confins. Les cités d’accueil jouaient pour leur part sur les valeurs de la commensalité et des xeniai divines, tout en forgeant l’image d’un rituel communautaire apparemment à la portée de tous et qui donnait du prestige à la cité hospitalière et ouverte à tous, citoyens et étrangers de toute espèce. Si l’on juge d’après les tableaux poétiques des Théoxénies delphiques que peint Pindare, il ressort de toute évidence que l’enjeu était important, même si on n’y entrevoit que son pan symbolique, vu le penchant pindarique pour l’évocation, par un anachronisme délibéré, des pratiques héroïques liées à l’hospitalité. Partant de ces témoignages littéraires, cet article s’intéresse aux procédures et aux différentes manières dont les Delphiens ont assimilé ces fêtes dans leur vaste réseau de festins communautaires afin de renouer avec un passé mythique– source assurée d’identité politique et religieuse -, tout en consacrant le prestige croissant et la vocation panhellénique de la cité- sanctuaire.
Cet article se propose de corriger, dans une première partie, la lecture d'une inscription d'époque classique, récemment publiée dans le corpus épigraphique de Sinope. Le document atteste du point de vue épigraphique le culte consacré à l'un des héros fondateurs de la cité, Phlogios, dont le nom est plusieurs fois mentionné par les sources littéraires. L'inscription d'époque impériale qui fait l'objet de la seconde partie fait référence en revanche à un autre type de fondateur et doit être analysée dans le contexte culturel de la transmission d'une discipline.
Ch. Cassier (éd.), Géographie et archéologie de la religion égyptienne. Espaces cultuels, pratiques locales, CENiM 17, Montpellier, 2017, 2017
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01956336 The main subject of this paper is to question the relations between the Greeks in Egypt and the Egyptian population through the prism of toponymy. This study will focus more specifically on the example of the Upper Egyptian city of Akhmîm. Indeed the way one names a city mirrors the way one thinks about it, whether as a foreign city with a foreign name or as a conquered one integrated in a new administrative structure and bearing a newly created name. What can we learn from the different names held by a place concerning its history and its integration in a larger cultural system ? To what extent is a toponym performative, recreating through its use a certain turn of mind consistent with a specific culture ? The first part of the present paper thus deals with the different names of Akhmîm, first in Egyptian sources and then in Greek texts – whether they come from Egypt itself or have been written by Greek authors talking about Egypt. Through the different names held by Akhmîm since Herodotus – who first mentions it – we will try to discern the relation between the toponymy of the place and the context in which it appears in order to delineate the different perceptions of the city depending on the culture and the extent of their contacts with each other. In a second part, we will further investigate a few excerpts from Greek authors mentionning the place so that we can compare them to archaeological remains as well as otherwise known facts. The point of this scrutiny is to check whether or not the Greek sources can be of any interest to the study of the city from the archaeological point of view. It appears that most statements can be explained by, confirmed with or compared to extant evidence from excavations, geography or other sources. IXth Upper Egyptian province ; Panopolis ; Akhmîm ; Chemmis ; Ptolemais Hermiou ; topography ; toponymy ; Greek ; Interpretatio Graeca ; Herodotus ; Strabo ; Diodorus Siculus ; Plutarch ; Stephanus of Byzantium ; Ptolemagrios
Palethnologie, 2013
L’étude des sources mythographiques fournit des informations intéressantes concernant l’évolution du mythe d’Argos Panoptès. Ce personnage est défini comme natif d’Arcadie, où il entretient une relation étroite avec le dieu Pan, mais il a été attiré très tôt dans l’orbite argienne. Cependant nous verrons qu’en dépit de ce déracinement, les témoignages littéraires et iconographiques maintiennent une définition « panique » du personnage.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016
Les contenus des la revue Dictynna sont mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution -Pas d'Utilisation Commerciale -Pas de Modification 4.0 International. Cet intérêt marqué dans les deux textes pour la question de l'illusion de vie et de la « vérité » des sculptures nous invite à rapprocher ces deux galeries littéraires (les épigrammes des andriantopoiika et les vers 177 à 235 du livre V des Métamorphoses) qui font, chacune à sa manière, se cotoyer des sculptures, ou plutôt des descriptions de ces sculptures auxquelles sont consacrées à chaque fois quelques vers, pour nous faire visualiser une collection imaginaire déployée dans l'espace du texte poétique. L'idée d'une galerie littéraire est suggérée dans l'épigramme initiale des andriantopoiika, dont les premiers mots invitent des sculpteurs à imiter « ces oeuvres », μιμήσασθε τάδ' ἔργα Des andriantopoiika de Posidippe à la galerie de statues de Persée. L'épigram...
Δελτίον Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας, 2014
1 Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance à J. F. Vannier pour son aide à toutes les étapes de cette recherche, ainsi qu'à J. C. Chey net pour sa relecture attentive. Leurs conseils me furent précieux.
Le richezze dell’Africa. Risorse, produzioni, scambi, Actes du XVIIe Colloque international d'Etude sur l'Africa romana, 2008
Le port d’Hippone est sans aucun doute attesté par les sources écrites. Il est mentionné dans de nombreux textes célèbres tels que la Guerre d’Afrique ou l’Histoire romaine de Tite Live, mais aucun auteur n’en donne une description ni même une localisation précise. Une mosaïque connue sous le nom de « vue générale d’Hippone », aujourd’hui exposée au musée d’Annaba (Algérie), pourrait remédier à cette carence. Certains canons iconographiques permettent d’affirmer que nous sommes en présence d’une représentation portuaire complexe où se mêlent l’image « photographique » d’une ville et l’image symbolique que le mosaïste et l’observateur devaient s’en faire. Des détails iconographiques, inexploités jusqu’ici, se recoupent avec ce que l’on sait de la géographie physique et de l’urbanisme d’Hippone.
Recherches amérindiennes au Québec, 2003
Dialogues d'histoire ancienne, 2010
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La diplomatie byzantine, de l’Empire romain aux confins de l’Europe (Ve-XVe s.), 2020
La Revue pour l’histoire du CNRS, 2009
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