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1995
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L'etude du fonctionnement des systemes d'approvisionnement alimentaire urbain, c'est-a-dire les processus d'acheminement des produits jusqu'a la ville, leur distribution et leur transformation, est un premier pas dans la construction d'une representation de la complexite de l'organisation alimentaire urbaine. L'adaptation de l'organisation alimentaire aux contraintes telles que la baisse et l'instabilite du pouvoir d'achat, la periode de soudure des produits agricoles et la devaluation du FCFA, montre les capacites d'evolution de ce systeme.
Oilseeds and fats, crops and lipids, 2002
Between 1996 and 2000, within the framework of a European project "Food, techniques and agro-food innovations in West Africa" (ALISA), interviews were conducted in Benin, Burkina Faso and Senegal. The economic crisis has had a deep impact of behaviour in the urban areas. There have been modifications in products consumed as well as in the frequencies and modes of consumption. There are still uncertainties as far as quality is concerned. Production techniques were modified, partially due to migrations. Agro-food systems settled locally. ARTICLE La valorisation des ressources locales (produits, savoirs, techniques...) contribue fortement au développement social et économique. Elle se manifeste notamment par la satisfaction des besoins alimentaires locaux, des processus d'innovations techniques et organisationnels en accord avec l'évolution de la consommation alimentaire, et l'émergence de petites entreprises de transformation ou de restauration. Pour faciliter la valorisation des ressources locales, il importe de comprendre les relations entre, d'une part, l'évolution de la consommation alimentaire dans les villes et, d'autre part, les changements et les innovations des savoir-faire locaux de transformation des produits. Entre 1996 et 2000, un projet intitulé ALISA (Alimentation, Savoir-faire et Innovations Agro-Alimentaires en Afrique de l'Ouest) s'est intéressé à cette question. Trois équipes africaines de recherche ont été impliquées : une au Bénin, une au Burkina Faso et une au Sénégal. Quatre institutions européennes ont également participé au projet : deux en Allemagne et deux en France. Pour mieux connaître les styles alimentaires et leur évolution : au Bénin, 950 ménages répartis entre les villes de Cotonou, Porto Novo, Abomey/Bohicon, Parakou, Lokossa et Savé ont été enquêtés ; au Sénégal, l'échantillon était constitué de 504 ménages répartis entre Pikine et Dakar ; au Burkina Faso, la démarche a été relativement différente, un échantillon raisonné constitué de 125 ménages de la ville de Ouagadougou a fait l'objet d'une enquête plus exhaustive.
2èmes journées de recherches en sciences sociales INRA SFER CIRAD Résumé L'accroissement des populations urbaines dans la région soudano sahélienne du Cameroun modifie les stratégies productives sur la diversification des productions vivrières. Le maïs et le niébé comptent parmi les cultures dont le niveau actuel de production est l'un des plus remarquables. Si l'autoconsommation contribue à absorber plus de la moitié de la production suivant les localités et les habitudes alimentaires, les marchés urbains par hypothèse constituent les principaux points d'acheminement de la production commercialisée qui génère des revenus aux producteurs, et créée des conditions favorables à des changements technologiques. Quelle est la réalité de cette hypothèse ? Pour la tester nous mobilisons une enquête de consommation réalisée en août 2007 à Ngaoundéré, Garoua et Maroua, principales villes des savanes du Cameroun, sur un échantillon de 450 ménages. Cette enquête montre que c'est en période de soudure qu'apparaissent les principaux problèmes d'insécurité alimentaire qui de fait, rendent les productions de riz et de maïs incoutournables. Deux explications sont soulignées. La première porte sur le caractère limité des surplus de céréales locales des zones rurales pendant cette période difficile. La deuxième porte sur l'innovation des producteurs qui diversifient leurs systèmes vivriers.
African Studies Review, 1988
Cet ouvrage se situe dans le prolongement d'un séminaire organisé le 15 novembre 1984, sur le thème «Nourrir les villes en Afrique sub-saharienne ». Une centaine de participants assistaient à ce séminaire, qui avait pour objectif de confronter les expériences d'hommes de terrain et les recherches théoriques à propos de la question alimentaire dans les villes africaines. Trente communications ont été présentées, qui, après profonde transformation, font l'objet du présent ouvrage (cf la liste des participants en annexe). Cet ouvrage a été rédigé conjointement par ALTERSIAL (ENSIA-ORET), par. l'unité M.S.A. de l'Institut français de recherche scientifique pour le développement en coopération (ûRSTûM) et par le CERED (Paris X-Nanterre)/CERNEA, en raison d'une convergence des recherches de ces équipes :-ALTERSIAL travaille depuis plusieurs années sur l'artisanat alimentaire, notamment en Afrique, et sur les technologies alternatives permettant de « nourrir autrement» (1).-L'unité de recherche M.S.A. (Maîtrise de la sécurité alimentaire), créée en 1983 au sein du département « Indépendance alimentaire » de l'ûRSTûM, conduit des recherches sur les conditions de l'autonomie alimentaire à différentes échelles spatiales au sein des quatre équipes, couvrant les stratégies des acteurs et des décideurs, la commercialisation (1) Cf. plus spécialement, Treillon R., Muchnik J. et al. (1982), Innovations et Adaptations de technologies pour l'industrialisation des pays africains .. les industries agro-alimentaires, 6 études de cas: manioc .. huile de palme .. maïs, mil et sorgho .. poisson .. tomate .. viande. ALTERSIAL. Bricas N. (1984), Dynamique et rôles de l'artisanat alimentaire à Dakar, Massy, ALTERSIAL, 91 p. Muchnik J. et Vinck D. (1984), La transformation du manioc, technologies autochtones, Paris, PUF, 172 pages. Nous tenons également à remercier Monsieur M. COQUERY (Université Paris VIII) et Monsieur A. N'DoYE (Institut de Technologie Alimentaire, Dakar), qui ont bien voulu présider cette journée, ainsi que Messieurs M. SAUQUET (GRET), M. LABONNE (INRA-ENSAM, Montpellier), J.P. DUCHEMIN (ORSTOM), J.M. PRADELLE (Réseau Stratégies Alimentaires-Stratégies Paysannes), qui ont rapporté les différentes communications. La synthèse des débats a été réalisée par Madame S. QUIERS-VALETTE (CERED-CERNEA). La mise en forme de l'ouvrage a été assurée par Madame L. BOBO (ALTERSIAL-GRETI ENSIA). (2) Cf. rapport de l'axe-programme 4, Chevassus-Agnès S., Courade G., Forestier J., « Indépendance alimentaire JO in C.R. des Journées d'études de l'ORSTOM, 2 e session, Paris, janvier 1983 : 281-283. Colloque sur « La place des femmes dans les stratégies et l'auto-suffisance alimentaires JO, janvier 1985, ORSTOM-CIE.
Document accessible en ligne à l'adresse suivante : http://economierurale.revues.org/index2769.html Ce document est le fac-similé de l'édition papier. Cet article a été téléchargé sur le portail Cairn (http://www.cairn.info). Distribution électronique Cairn pour Société Française d'Économie rurale et pour Revues.org (Centre pour l'édition électronique ouverte) © Tous droits réservés ÉCONOMIE RURALE 318-319/JUILLET-SEPTEMBRE 2010 • 65 L'émergence du maïs dans la consommation alimentaire des ménages urbains au Nord-Cameroun Éric-Joël FOFIRI NZOSSIÉ, Joseph-Pierre NDAMÈ • Faculté des arts, lettres et sciences humaines
Les appellations employées dans ce document et la présentation des données qui y figurent n'impliquent de la part de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Les opinions contenues dans ce document restent sous la seule responsabilité de leur(s) auteur(s) et ne sauraient engager les personnes citées. Elles ne reflètent pas nécessairement, non plus, le point de vue officiel des institutions citées ou de leurs pays membres. Tous droits réservés. Aucune partie de ce document ne peut être reproduite, mise en mémoire dans un système de recherche bibliographique ni transmise sous quelque forme ou par quelque procédé que ce soit: électronique, mécanique, par photocopie ou autres, sans autorisation préalable. Adresser une demande motivée, en indiquant les passages ou illustrations en cause, au Rédacteur en chef Revue et Collection «Aliments dans les villes» Service de la commercialisation et des financements ruraux (AGSM) FAO Viale delle Terme di Caracalla 00100 Rome, Italie Télécopies: (+39 6) 5705 6850 -5705 4961 Adresse électronique: sadaseries@fao.org © FAO 1997
2017
Cet ouvrage decrit les cadres conceptuels existants pour une demarche d'analyse des politiques alimentaires urbaines, au croisement des concepts de systeme alimentaire et de ville durable. Il constitue une base de travail pour identifier des questions de recherche, en relation avec les initiatives des gouvernements locaux urbains, au Nord et au Sud.
2017
Ce travail a bénéficié d'une aide de l'état générée par l'Agence nationale de la recherche au titre du programme « Investissements d'avenir » portant la référence ANR-10-LABX-001-01 Labex Agro, coordonné par Agropolis Fondation (Montpellier).
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2003
-Les produits séchés représentent un enjeu économique important pour les populations des savanes d'Afrique centrale. Ils permettent de valoriser des surplus de production à bon prix, pendant les périodes soudure, de stabiliser les produits et de réduire les pertes post récoltes. La poudre de tomate séchée du Tchad et le tatassé (piment en poudre) sont des produits largement répandus et leur succès auprès des populations africaines n'est plus à démontrer. Cet article étudie les conditions de mise en marché de la mangue séchée. Il s'appuie sur plusieurs travaux sur les produits séchés conduits dans le cadre du Prasac et de projets de recherche-développement qui ont associé les équipes de recherche d'Afrique centrale : l'étude de la filière tomate séchée d'Abéché, la description de la consommation des fruits séchés au Nord-Cameroun, les premiers tests de mise en marché de mangues séchées, le projet d'appui à la valorisation de l'igname pour les marchés urbains. Il montre en particulier que, malgré la présence de produits similaires sur les marchés, le succès de ce produit n'est pas garanti. La mangue se positionne en effet comme un « nouveau produit » par rapport à la tomate séchée et au tatassé. Une réflexion sur le positionnement de ce produit s'avère être une étape importante et permet de réduire les coûts de lancement d'une nouvelle activité.
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1998
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2008
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2011
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2022
2004
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 1998
IRD Éditions eBooks, 2006